Les grandes dates !

–    1972 à 1974: La découverte
De 1972 à 1974, sept (07)  caisses populaires sont développées. Ces caisses couvrent les anciennes provinces du Poni et de la Bougouriba.

–    1974 à 1984 : L’implantation
En 1976, les sept caisses du Poni-Bougouriba décident de se doter d’une structure régionale coopérative : l’Union Régionale des Caisses Populaires de la Bougouriba (URCPB).

–    1985 à 1987 : L’Instrumentation du système
Le développement des caisses populaires devient possible grâce à la rationalisation des méthodes et à l’instrumentation de l’expérience. Les caisses populaires développent un système comptable, se dotent d’une planification annuelle, effectuent des études socio-économiques, instaurent des méthodes de suivi et de contrôle ainsi qu’un service inspection vérification ; l’expertise du RCPB est désormais reconnue et respectée.

–    1987 à 1998 : L’expansion et la reconnaissance officielle
A partir de cette période, le RCPB connaît une ascension fulgurante. Le nombre de caisses passe de onze (11) à cinquante trois (53). Le développement de l’économie monétaire révèle de nouveaux types de besoins auxquels l’économie domestique ne peut plus répondre (scolarité, santé, logement, etc.). L’expérience des provinces du Poni et de la Bougouriba a confirmé l’existence d’un potentiel réel d’épargne. Désormais, fortes de cette certitude et conscientes des besoins, les populations s’organisent en envisageant la création de caisses populaires comme un moyen de résolution de leurs problèmes.
L’Union Régionale des Caisses Populaires de la Bougouriba passe de onze (11) à treize (13) caisses. L’expansion s’étend à de nouvelles régions.
L’Union Régionale des Caisses Populaires du Yatenga Passoré (URCPY), regroupe douze (12) caisses populaires.
L’Union Régionale des Populaires du Plateau Central (URCPC) en compte dix huit (18) ; c’est le laboratoire du développement des caisses urbaines.
L’Union Régionale des Caisses Populaires du Houet et de la Comoé (URCPHC), en compte cinq (05).
A cela s’ajoute la création en 1988, d’une entité de coordination précurseur de la fédération nationale.
L’année 1995 marque l’ouverture sur l’Est du pays avec la mise sur pied de cinq (05) caisses populaires et d’une pré- union à Koupèla. Les différents pôles de développement vont alors rechercher leur reconnaissance officielle. Ainsi :
     Le 21 janvier 1997, obtention de l’agrément de l’Union Régionale des Caisses Populaires du Sud-Ouest (URCPSO);
     le 25 février 1993, obtention des agréments de l’Union Régionale des Caisses Populaires du Nord et de l’Union Régionale des Caisses Populaires du plateau Central (URCPC);
     le 09 avril 1994 obtention de l’agrément de l’Union Régionale des Caisses Populaires de l’Ouest (URCPO);
     le 1er septembre 1994, obtention de l’agrément de l’Union Régionale des Caisses Populaires du Centre-Est (URCPCE);
     Le 17 août 1993, obtention de l’agrément de la Fédération des Caisses Populaires du Burkina (FCPB).
Le RCPB est notamment une référence influente en ce qui a trait au développement d’une politique d’épargne et de crédit. Il a développé une méthodologie et des outils de démarrage de caisses populaires et de suivi adapté aux besoins des populations. Son approche permet d’accélérer le processus de prise en charge par les ressources nationales et d’autofinancement d’un réseau de caisses populaires. Il accueille de nombreux stagiaires, provenant des pays voisins et fournit des appuis institutionnels aux autres réseaux mutualistes Ouest africains.
Le RCPB poursuit en fait deux objectifs : responsabiliser les ressources locales face à leur développement et faire de l’assistance technique et financière une force d’appoint à un développement institutionnel autonome.

–    1998 à 2005 : Début du processus de modernisation

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